الثلاثاء، 22 مايو 2012

Le système de l’écriture et les codes Braille

 Les codes Braille
Le premier essai connu d'écriture susceptible d'être perçue par les aveugles remonte au XIVe siècle. Un savant professeur arabe, aveugle, Zain-DIN Al Amidi, avait imaginé une méthode qui lui permettait d'identifier ses volumes et de résumer par écrit certaines informations.
  À partir du XVIe siècle, plusieurs tentatives sont enregistrées en Europe: celles de Francisco Lucas de Saragosse, en 1517, de Rampansetto de Rome, vers 1575, de Pierre Moreau de Paris, en 1640, de Georges Harsdorffer de Nuremberg, en 1651, du Père Lana, en 1670, de Terzi, vers 1676.
  Ces tentatives n'ont pas de suite: soit que les procédés sont trop complexes, les uns constitués de lettres creusées dans le bois ou la cire, les autres formés de points et de figures, d'autres encore utilisant des lettres de métal en relief, rugueuses; soit surtout qu'il n'existe aucune école pour aveugles, aucun regroupement susceptible d'en assurer le perfectionnement et la diffusion.
  En 1784, Valentin Haüy fonde à Paris l'Institution Royale des Jeunes Aveugles et propose à ses élèves une méthode de lecture de sa conception. Les caractères de l'alphabet  romain sont reproduits sur papier, en relief, dans des dimensions beaucoup plus étendues que celles utilisées dans l'imprimerie. C'est à Louis Braille que revient tout entier le mérite d'avoir inventé le système d'écriture qui porte son nom. 
L’écriture Braille :
L’apprentissage du Braille comprend deux degrés :
  • Le Braille intégral qui consiste à écrire lettre à lettre.
  • Le Braille abrégé qui permet d’obtenir un texte concis donc moins encombrant sur les étrangères.
  En Egypte, les élèves apprennent le français comme langue étrangère et aux écoles (AL NOUR WA AL AML) pour les aveugles, on commence à apprendre le français en première année secondaire. Dans cette étude on s’est concentré sur le Braille intégral que les élèves apprennent aux écoles car le Braille abrégé convient plus avec les personnes natives les français comme langue maternelle.
Le Braille intégral :
  A lecture et l’écriture en Braille ont constitué une étape déterminante dans l’éducation des aveugles. Louis Braille, lui-même aveugle il s’agit d’un alphabet applicable aux chiffres, à la musique et à la sténographie à l’usage des aveugles en points saillants. Un bon lecteur en Braille lit de 100 à 120 mots à la minute.
   Les codes braille sont des caractères représentées par une police dans laquelle la cellule des six points est toujours présente et ou seuls les points embossés sont en gras. Le code braille est constitue d’une série de points en relief. La lettre Braille se compose de 1 à 6 points ayant la même disposition que le 6 du jeu de dominos .Un caractère contient de un à six point placés sur deux colonnes de trois rangées, mesurant de 6 à 8 millimètres de hauteur et de 3 à 4 millimètres de largeur. Il est d’usage d’associer un chiffre à la position de chacun des points dans la matrice. 64 combinaisons de ces six points sont possibles (63+1vide) exactement. Les points sont donc désignés de façon suivante :





1
4
2
5
3
6


       Et quand on veut par exemple écrire une lettre, on peut composer des chiffres fixes pour représenter les lettres qui vont à leur tour donner un mot et à la fin une phrase complète.

Les aides techniques informatiques :
Ce sont les matériaux ou l’équipement, par opposition à l’aide humaine ou animalière et on peut dire ce sont les moyens destinés à permettre à la personne aveugles ou malvoyante de retrouver une certaine autonomie ou de se maintenir dans son cadre de vie familial et professionnel.
L’ordinateur :
  Il est le matériel de base pour tous. Il devient une aide technique adoptée grâce à l’installation sur le disque dur des logiciels et périphériques destinés aux utilisateurs aveugles.
Les logiciels :
  C’est un ensemble de programmes et des procédures nécessaires au perfectionnement d’un système informatique .Ces logiciels permettent aux aveugles d’accéder aux précédents. Ces logiciels sont :
  • Le logiciel à agrandissement d’écran, tout peut être agrandi grâce à ce logiciel.
  • Le logiciel de lecture d’écran ou revue d’écran c’est un système vocale qui reproduit vocalement les informations affichées sur l’écran par l’intermédiaire de la carte son et des enceintes de l’ordinateur.
  • Le logiciel de transcription Braille.
  • Le clavier classique à condition que l’aveugles connait la dactylographie.
  • Le clavier Braille
  • L’imprimante Braille.
Les sites internet :

  Ce ne sont pas des aides techniques mais une source d’information à laquelle les personnes aveugles ont recours donc on peut les considérer comme aides à apprendre, mais les logiciels ne peuvent pas produire les sons pour décrire une image par exemple ou bien une annonce car les logiciels informatiques lisent seulement tout ce qui est écrit en Word.
   On peut aussi constater il existe beaucoup de moyens techniques pour les aveugles qui leur permettent de communiquer. On peut déclarer qu’il ya des techniques de l’écriture manuscrite.
Le déficient visuel peut trouver la possibilité d’écrire à la main ; il faut pour cela :
  • Acquérir une bonne précision gestuelle afin d’obtenir un graphisme bien formé.
  • Respecter l’axe horizontal de l’écriture.
  • S’organiser dans l’espace à l’aide de feuilles spéciales.
Le Braille : l’apprentissage du système braille sont proposés comme moyen d’accès à la lecture et l’écriture ; cela suppose le développement d’un toucher fin et précis ainsi que de bonnes qualités de concentration et de mémoire.
  Le Braille peut être écrit à l’aide d’une tablette pourvue de rangées de trous groupés par six. Il en existe différents modèles. Elles sont généralement munies d’une réglette percée de fenêtre comportant sur  chaque coté des encoches servent de guide.
 La tablette, instrument bon marche, est très utilisée pour prendre des notes, car elle est maniable et légère. Certains modèle de poche peuvent être transportés dans des sacs et permettent de noter rapidement une formation. A l’aide d’un poinçon dans chaque fenêtre on perfore un à un  les points qui composent une lettre. Pour permettent la lecture du relief au verso, l’écriture s’effectue de droite à gauche.
 La machine Perkins est constituée d’un clavier muni de six touches correspondent aux six points du braille et d’une barre d’espacement. L’impression en relief est obtenue en appuyant simultanément sur les touches correspondant au caractère que l’on veut obtenir. L’impression venant d’une sorte de poinçon situé sous le papier, la relecture immédiate est possible.
  L’inconvénient de la machine, dont il existe plusieurs modèles, la plus utilisée étant la Perkins, est son poids, son encombrement, son caractère bruyant et son coût. 
  La révolution récente dans l’écriture et aussi dans la lecture du braille est l’informatique, qui facilite le stockage des documents. L’inconvénient de ces matériels est qu’ils sont chers. Il arrive qu’ils tombent en panne, ce qui rend la maitrise de la tablette et de la machine indispensable encore de nos jours

Quelles sont les techniques de la formation ?

1- Les remue-méninges :
Définition : Cette technique permet la production rapide d’idées sur un thème donné. Elle fait appel à la créativité et à la spontanéité de chacun des participants. Le brainstorming ou remue-méninges est une technique qui consiste à mettre au travail pour un temps limité un petit groupe de personnes (5 à 12)autour d’une question inductrice . A partir d’une question , on demande aux participants d’exprimer librement (sans censure) un grand nombre (quantité)d’idées nouvelles (originalité) qui naissent de leur confrontation .  La production d’idées ne doit pas se faire n’importe comment, elle doit respecter quatre grandes règles :
·         Tout dire
·         En dire le pus possible et le plus rapidement possible
·         Ne pas critiquer, ne pas faire d’autocritique, ne pas chercher à justifier ou à motiver ses ides
·         Rebondir sur es idées des autres.

Objectif : On utilise cette technique à divers moment de la formation :
·         Lorsqu’il s’agit de défricher une question ou un domaine peu connu des participants.
·         Pour faire surgir de nouvelles questions ou réflexions ou pour surgir une solution à un problème en situation de blocage .
·         Pour mener une évaluation rapide , mais très informelle et forcément peu détaillée d’une application.
Le Brainstorming est une technique précise  qu’il convient de confondre avec la discussion libre sur un sujet quelconque . Le Brainstorming a pour but de générer un maximum d’idées , de suggestions , de propositions de solutions sur le thème proposé.
Mise en œuvre de la technique :
Un brainstorming comporte trois étapes :
1- Formuler une question qui exprime le problème à résoudre . Si ce problème est complexe , il sera décomposé. Cette première étape peut se réaliser en l’absence des participants , à condition qu’on leur explique bien les enjeux et les données du problème posé.
2- La production d’idées se fait de manière intensive avec la capacité de les noter au tableau. Les participants peuvent utiliser les idées émises pour en produire d’autres . Cela confère au groupe le sentiment positif de réaliser une tâche .
Cette étape doit être soumise à quatre règles impératives :
a)      Censure abolie : La critique des idées doit être réservée à plus tard . Même les expressions non verbales et l’autocritique . A ce stade , toutes les ides sont bonnes !
b)      Quantité d’abord : Plus le nombre d’idées est élevé , plus il y a de chances d’en avoir de bonnes.
c)      Farfelu bienvenu : Plus les idées sont extravagantes , mieux cela veut ; il est pus facile de les retravailler que de les trouver . Changez de point de vue moyennant des techniques telles que : réaction en chaine , adaptation , modification , multiplication , diminution , réarrangement , combinaison , association forcée.
d)      Démultiplication systématique : En plus de ses propres idées , on peut améliorer les idées d’autrui ou les combiner entre elles en vue d’en former d’autres .
3- Les idées sont passées au crible , par exemple , à travers un choix du type utile – motivant- urgent .
Forces de cette technique :
  • Bien pratiquer , cette technique permet à un groupe d’exprimer , vite et intensément ses représentations , de novelles pistes et des avis sur une question .
  • Le respect des quatre règles induit une grande créativité , ouvre des pistes nouvelles , apporte un regard neuf
  • La dynamique intense suscite une grande émulation dans le groupe.

Faiblesse de cette technique :
  • Il n’est pas facile pour l’animateur de concilier , à la fois , des qualités de rigueur et de dynamisme
  • Le non-respect des règles transforme souvent le brainstorming en ub débat stérile
  • La production d’idées peut être éphémère s’il n’est pas suivi d’un travail d’exploitation souvent ardu.
2- La résolution de problèmes :
  Définition : La résolution de problèmes est une technique d’animation dans laquelle les participants sont répartis en sous-groupe s pour dégager de leur discussion une solution à un problème précis qui leur est soumis. Il s’agit , en formation comme dans une classe , de confronter les apprenants à une situation didactique , à résoudre un problème qui donne l’occasion de confronter ce que l’on sait (ou croit savoir) à de nouvelles données.
Objectif : La technique de résolution de problèmes permet , en formation , de garantir une meilleure appropriation des acquis de formation par les participants , parce qu’ils y auront réfléchi eux-mêmes.
Mise en œuvre de la technique :
Avant :
  • S’assurer de sa propre maitrise du contenu ; anticiper quelques productions des participants , et voir dans quelle mesure on pourra soi-même réagir face à ce productions
  • Bien choisir le problème ; un problème dont le niveau de difficulté est bien dosé ; un problème centré sur l’objectif pédagogique que l’on veut atteindre.
  • Un problème que –le cas échéant- on peut décomposer en deux ou trois sous-problèmes , ou pour lequel on peut donner des indications supplémentaire (indices) à ceux qui éprouvent des difficultés.
  • Un problème qui a plusieurs solutions et qui prete à  la discussion ; mettre les consignes par écrit , en indiquant bien le matériel et les documents à utiliser par les participants pour résoudre ce problème.
  • Préparer le matériel à donner aux participants (fiches , cas, tableaux ; …)
Au moment de la présentation :
  • Préciser aux participants dans quel cadre ce problème est posé , ce que cela leur permettra d’apprendre , afin d’éviter qu’ils ne progressent de façon aveugle.
  • Venir en aide à ceux qui ont des difficultés , sans leur donner la solution
  • Veiller à comparer les solutions par les participants
  • Fixer au tableau les acquis les plus importants de l’activité , en structurant ses acquis.
Forces et faiblesses de cette technique :
La résolution de problèmes présente surtout  l’avantage de faire réfléchir l’apprenant adulte sur un problème , garantissant par là une appropriation de qualité des contenus à développer et des compétences à installer.
Une des difficultés pour le formateur débutant est de gérer les apports des participants , qui sont divergents , et donc en partie imprévisibles. Le formateur peut également être déstabilisé par certains comportements induits par le fait que l’on donne la parole aux participants . Il est également difficile d’appliquer cette technique dans les très grands groupes.

3- L’exposé-discussion :
Définition : l’exposé-discussion consiste en un apport théorique et/ou méthodologique sur un thème donné , cet apport étant réalisé en interaction avec les participants. Cette interaction avec les participants peut prendre différentes formes . Le formateur peut notamment :
  • Recueillir les représentations des participants en guise d’amorce : « que signifie pour vous le terme compétence ? »  « Qu’est ce pour vous qu’un bon évaluateur ? »  «
  • Solliciter les apprenants pendant l’exposé :  « Quelle seraient , selon vous , les réponse possibles à ce problème ? »
  • Faire appel aux expériences des participants à propos du thème abordé
  • Susciter des questions en fin d’exposé
  • Susciter un débat en fin d’exposé
Objectif :
L’exposé-discussion permet de faire le point sur un sujet donné , à la fois sur un plan théorique et sur un plan méthodologique. Il amène à poser un cadre  référence commun , à mettre en place un langage commun au sein du groupe des participants. Il sert aussi à organiser les nouveaux acquis issus des travaux de recherche et à lever les confusions qui subsistent.
Mise en œuvre de la technique :
Avant de commencer :
  • S’assurer de sa propre maitrise du contenu
  • S’assurer que l’on maitrise correctement le matériel que l’on veut utiliser
  • S’assurer que le matériel nécessaire est disponible et fonctionnel
  • Etre prêt à adapter si nécessaire le support prévu
  • Limiter le temps au maximum 20 minutes pour chaque exposé
Pendant le déroulement de l’exposé-discussion :
  • Briser les barrières : appeler les participants par leur prénom , lancer une pointe d’humour
  • Eviter les introduction trop longues : annoncer brièvement le thème , et capter rapidement l’attention de l’auditoire .
  • Etablir  et maintenir un contact visuel avec les participants.
  • Soigner son élocution , bien poser sa voix , articuler , parler de manière à être entendu de tous
  • Eviter de parler trop longtemps sans aucun feed-back
  • S’occuper de tous les participants , solliciter même les plus timides
  • Eviter tout monologue
  • Ne pas rejeter brutalement une question que pose un participant , mais l’exploiter ou alors préciser qu’un on y répondra plus tard
  • Rassurer les participants en leur montrant que le formateur est un expert .

4- le travail de groupe :
Travailler en groupe
  Le travail de groupe consiste à faire réaliser en petits groupes de participants une tache proposée par le formateur . Cette tache est prévue de manière telle que les participants sont obligés de décortiquer des éléments importants de la compétences professionnelles de base à asseoir , et de les approprier à travers la réflexion menée. En ce sens , te travail en groupe est une activité de réorganisation des représentations et d’appropriation des contenus.
 Le travail en groupe est aussi un principe formidable pour régler un problème,  pour appliquer  une formation, trouver des idées originales  ou innover. C’est aussi un outil de motivation et de responsabilisation de ses équipiers.
  Quels sont les objectifs du travail en groupe ? Comment former un groupe ? Quelles doivent être les règles du jeu ? Quelles méthodes de raisonnement utiliser est les principaux points que nous passons ?
  Travailler en groupe, c’est animer une équipe en se fondant sur l’écoute et la négociation, c’est rechercher un consensus pour la prise de décision. C’est  aussi affirmer qu’un problème pour être résolu , doit bénéficier des informations et des idées de tous ceux qui sont concernés . C’est enfin miser sur la communication entre les personnes, la responsabilisation et l’autonomie de chacun.
 Quand on travaille en groupe, on est plus créatif, plus inventif et des idées fusent, les intuitions se multiplient et pour que ces capacités de créativité et d’innovation fonctionnent à plein régime, il faut un certain nombre de règles du jeu à adopter.
Quels sont les objectifs du travail en groupe ?
Le travail de groupe est donc une technique précise par laquelle des groupes de trois à cinq participants réalisent une tache sur la base d’une consigne. Il existe à tout travail de groupe un double objectif : (important)
  1. L’objectif lié à la tache proposée , il s’agit de l’objectif apprenant
  2. L’objectif d’apprentissage prévu par le formateur à travers le travail de groupe : il s’agit de l’objectif réel , relatif à l’acquisition de la compétence professionnelle par les participants.
 Le travail en groupe doit permettre des résultats, matériels comme résoudre un problème ou bien améliorer la qualité d’une production. Mais, c’est aussi un formidable outil pour motiver les gens, dans cette optique, il favorise :
  • L’implication des participants dans leur travail
  • Leur autonomisation et leur responsabilisation
  • La réduction des expériences
  • L’amélioration de la communication et de relations entre équipiers.
Comment former un groupe de travail ?
  Un groupe de travail, c’est un ensemble d’hommes aux compétences, aux expériences personnelles et professionnelles, aux motivations différentes. Former un groupe homogène est quasiment impossible et c’est un point positif : il faut savoir qu’un groupe est d’autant plus efficace, plus productif que les connaissances et les expériences de ses membres sont hétérogènes.
  Pour former un groupe de travail, il est bon d’éviter les équipes de spécialistes qui raisonnent tous de la même manière et n’auront pas l’idée originale, l’intuition qui déclenchera la solution. Quant aux groupes de travail formés de personnes de responsabilités hiérarchiques différentes, celles-ci peuvent avoir des difficultés à communiquer : certains participants auront peur de s’exprimer, d’autres de l’a priori, etc....
  Lors de la mise en groupe , Le formateur évite les pertes de temps. Cette répartition peut se faire aussi selon plusieurs modalités :
  1. Le formateur peut diviser lui-même le groupe en fonction de la place que les participants occupent : es trois côtés d’un « U » , les deux personnes sur un banc avec les deux du banc derrière , une rangée de chaises , etc.
  2. Le formateur peut aussi laisser les regroupements se faire spontanément. Il faut alors désigner une personne autour de laquelle le regroupement pourra se faire dans un lieu connu de tous .
  3. Il peut aussi diviser le groupe en fonction de critères prédéfinis à l’avance , sur la base d’une liste de participants , sur la base de leur provenance , de leur niveau hiérarchique.
Remarque :
    • Eviter le copinage qui produit souvent des bavardages
    • Veiller à une bonne répartition hommes/femmes
Pendant le travail des groupes :
Pendant le travail en groupe , il ne faut pas penser que le formateur est libre de son temps . En réalité , il joue surtout un rôle d’animateur . Il doit être attentif à ce qui se passe dans la salle .
  • Passer au moins deux fois auprès des participants : une première fois pour s’assurer que la consigne a été bien comprise ; et une seconde fois pour voir s’ils ne rencontrent pas de difficultés.
  • Ajuster la durée du travail de groupe si l’on voit que plus d’un part des participants n’auront pas fini dans le temps prévu.
Lors de la mise en commun :
  • L’objectif est de mettre en commun des productions sous forme d’affiches , de transparents ou d’écrans Power Point . Il ne s’agit pas de faire un compte rendu fidèle de tout ce qui s’est dit dans le groupe. Il faut terminer une durée à ne pas dépasser pour l’activité de mise en commun .
  • Eviter  que l’on n’interrompe la personne qui présente avant qu’elle n’ait terminé.
  • Limiter strictement le temps de discussion par des interventions.
  • Le formateur peut inviter les experts et les spécialistes à intervenir et participer au discussion pour l’enrichir.
Forces et faiblesses :
  • Elle développe ou renforce un certain nombre de qualités morales et sociales chez le participant : tolérance , honnêteté, sens de l’appartenance ay groupe.
  • Elle encourage les timides à participer dans le travail des petits groupes
  • Elle responsabilise les participants qui peuvent se dissimuler dans la masse du grand groupe
  • Elle permet au formateur de développer une relation plus personnelle avec les groupes.
Faiblesses :
  • Elle peut générer de l’insécurité chez certains participants habitués à se référer constamment au formateur
  • Elle peut ne pas convenir à tous les participants
  • Elle peut s’avérer problématique pour une évaluation de la participation individuelle .

Le modèle de communication et la formation

La communication et la formation :
  La communication a beaucoup d’importance en formation et il faut développer la façon de formation dans ce domaine et Spécialement au niveau de la communication .
La communication : la communication constitue une partie importante du travail de formateur ; il s’agit de communiquer des informations à un public ou à un gamme de publics variés. De bonnes compétences en communication sont le signe d’un professionnel expérimenté. Le formateur doit pouvoir communiquer dans un contexte particulier et à des fins très spécifiques.
Il faut encourager le dialogue est essentiel pour faire les informations et évaluer si elles ont été bien comprises. Les questions que vous posez à votre interlocuteur doivent encourager la réflexion et l’apprentissage de sa part ; les questions qu’il fournit doivent vous renseigner sur son niveau de compréhension et sur ce qu’il vous reste à faire sur ce point.
La communication est de transmettre un message de quelqu’un à un autre à condition de le comprendre correctement .
Mais quels sont les composants d’une bonne circule de communication ?
1- L’objectif : l’objectif de la formation doit être clair et bien défini pour les interlocuteurs et aussi pour le formateur qu’il doit bien formuler cet objectif et chercher le moyen le plus efficace pour l’atteindre facilement .
2- L’émetteur : c’est le formateur qui envoie le message et transmet les informations et les connaissances pour les interlocuteurs dans une session de formation ; et il existe des caractères spécifiques pour le rôle du formateur comme émetteur : il doit ;
·        Posséder une langue simple et clair
·        Planifier  les démarches successives de formation
·        Déterminer bien l’objectif de la session
·        Encourager les interlocuteurs
·        Choisir le style de projection
·        Avoir la confiance
·        Etre attentif pour les réactions des participants
3- Le destinataire : c’est celui qui va recevoir le message (le stagiaire) et c’est le but de la formation ; et il faut savoir qu’i ne suffit pas de transmettre le message pour le destinataire ; mais il faut aussi s’assurer qu’il sera capable d’appliquer (ces compétences ;ces connaissances) dans son travail professionnel 
4- Le message : c’est la production qu’on vise à atteindre après la formation ; le message représente le contenu de la formation et il doit :
·        Etre simple et clair et en bref
·        Avoir un seule sens
·        Etre ordonné et logique
5- Le canal de communication : c’est le lien entre l’émetteur et le destinataire et à travers ce canal , on transmet le message ; et pour cela le canal de communication doit être convenable pour tous les deux , il représente le style de formation.
6- Le feedback : ces sont les réactions et les renseignements faits par les participants et aident le formateur à arriver à prendre un jugement concernant la communication entre lui et les destinataires.
7- La réaction :  c’est la manière de traiter le message ; soit négative , soit positive .
8- Le milieu de communication : c’est le milieu où se déroule la session


Les caractéristiques de la formation d’adultes

Pour maintenir la motivation de l’adulte en formation, il y a quelques caractéristiques de la formation d’adultes à prendre en compte.
·        1- L’adulte en formation aime bien savoir où il va :
L’adulte doit comprendre les objectifs de la formation, les accepter, voire même si les approprier. Cela suppose que les objectifs de la formation existent, et qu’il lui soit communiqué. Quand il fait la démarche de s’inscrire à une formation, il s’informe lui-même. Mais quand on le convoque, il est important de préciser dans la convocation l’objet précis de la formation, pour qu’il puisse s’y préparer, qu’il puisse apporter des documents utiles à la formation, et qu’il se prépare mentalement.
·        2- L’adulte en formation veut être certain qu’il va pouvoir utiliser ce qu’il apprend :
L’adulte veut être certain que ce qu’il apprend va pouvoir être mis en œuvre concrètement dans son contexte professionnel. Il aime donner son avis sur les méthodes pédagogiques que le formateur va utiliser. Si le formateur n’a pas toujours l’occasion de le faire avant la formation ; il peut dans certaines limites, négocier les méthodes pédagogiques au début de la formation, cela crée une excellente ambiance de formation.
·        3- L’adulte en formation aime que l’on parte de ce qu’il connait et de ce qu’il vit dans sa situation professionnelle.
Il demande que le formateur établisse le lien entre ce qu’il apprend et ce qu’il vit sans sa pratique quotidienne, cela pour un double raison : D’une part, il n’acceptera de changer sa pratique professionnelle qu’il voit concrètement comme les nouvelles pratiques qui sont en formation peuvent se greffer sur ses pratiques actuelles. Il cherche donc à rattacher ce qu’il apprend à ce qu’il fait actuellement et à ce qu’il est appelé à faire plus tard. D’autre part, il s’intéresse à échanger à propos de ce qu’il vit dans le travail. Cela lui permet de mieux s’investir dans la formation, et de mieux comprendre.
·        4- L’adulte en formation aime être impliqué dans les apprentissages :
L’adulte aime apprendre par action : des travaux de groupes, des jeux de formation, des exposés qu’il est invité à réaliser. Il demande également à s’investir dans la formation, à apporter sa contribution, à partager son expérience. Il n’aime pas les formations qui consistent essentiellement en des discours ou en des apports théoriques. En plus, le nombre de participants ne doit pad dépassé vingt à vingt cinq personnes maximum.

·        5- L ‘adulte en formation s’intéresse à ce qu’apportent les autres participants. Il attend les partages d’expérience.
Il faut laisser du temps en formations pour que les personnes puissent échanger entre elles. C’est ce que l’on appelle conflit sociocognitif. En général, un adulte apprend d’autant mieux qu’il se sent intégré dans un groupe.
·        6- L ‘adulte en formation veut bien faire, et rechercher l’excellence :
L’adulte en formation aime comprendre et il cherche ç suivre en ne perdant pas le fil des idées. Lors d’une évaluation, il ne se contente pas du minimum. Au contraire, il cherche à réaliser des performances dont il peut être fier. Comme l’étudiant, il ne supporte pas que le formateur dénigre ce qu’il fait ou mettre en évidence ses insuffisances aux yeux du groupe.

·        7- L’adulte en formation aime que l’on prenne en compte ce qu’il vit en dehors de la formation :
Pendant la formation le participant continue à avoir les préoccupations liées à sa famille et son travail. S’il y a un cloisonnement trop strict entre la formation et sa vie privée et s’il n’existe aucun espace pour parler de problèmes qu’il vit sedans son entourage (maladie, décès, hospitalisation, ...) son investissement risque de s’en ressentir. Au contraire l’appui du groupe des participants, un petit mot du formateur peuvent l’aider à être disponible pour la formation.