الخميس، 15 مارس 2012

Les stratégies d'apprentissage

Les stratégies d'apprentissage :
  Depuis des années les chercheurs ont essayé de découvrir comment les individus apprennent les langues étrangères et quels sont les moyens possibles qui aident les élèves aux écoles ou bien hors de l’école à posséder une langue autre langue que leur langue maternelle. La réponse à cette question n'était pas facile ! On peut remarquer que dans le domaine de la pédagogie il y a beaucoup de terminologies qui représentent des concepts essentiels dans le domaine pédagogique comme tous les autres domaines parce que chaque domaine a bien sûr ses terminologies spécifiques.

Qu’est-ce que l’apprentissage ?
  Cette question est très importante, car il faut savoir le sens et la définition de l’apprentissage pour être capable d’enseigner. L’apprentissage est le processus par lequel on acquiert des connaissances, on établit des liens entre les faits, on les met en mémoire et on les rappelle au moment opportun.

Il y a quelques aptitudes requises pour l’apprentissage :
  Pour rendre l’apprentissage le plus adéquat possible  l’enfant doit percevoir des formes, des grandeurs, des nombres et l’ordre des éléments. Il doit associer des formes à des sons, ce qui implique :
  • Une bonne organisation spatio-temporelle
  • Une bonne perception auditive et visuelle
  • Une rapidité d’analyse et de décision
  • Une faculté de mémorisation et d’évocation immédiate
  • Une faculté de symbolisation
  • Une attitude de détente et de motivation au travail scolaire fait que l’élève est disponible et réceptif
  • Une faculté de raisonnement

  Pendant tous les processus de l’apprentissage l’élève handicapé visuel affronte des obstacles.  Apprendre quelque chose nécessite que l’élève soit capable de progresser avec l’enseignant et les conditions des élèves aveugles parfois ne sont pas convenables pour commencer l’apprentissage. Mais quelles sont les difficultés d’apprentissage de l’enfant ayant un handicap visuel ?
  1. La vue est sans doute le sens le plus important de l’être humain. En effet, les yeux enregistrent constamment des informations et travaillent de concret avec les autres sens en les renforçant, et en facilitant ainsi la transformation des données de l’environnement en images mentales.
  2. La vue est aussi le meilleur outil qui soit pour nous situer dans l’espace, en relation avec les autres objets qui s’y trouvent et par rapport à tout le déplacement possible.
  3. La vue joue un rôle considérable dans l’apprentissage et l’adaptation d’u individu à son environnement. La mémoire visuelle est très importante dans la scolarisation .

Les stratégies d’apprentissage :
  Chaque individu a ses stratégies personnelles d’apprendre. L’élève dans une classe de langue est un locuteur pourvu de stratégies qui lui permettre d’alimenter ses connaissances et de résoudre ses difficultés de communication en langue étrangère. Ces stratégies sont les stratégies appliquées par un apprenant au moment d’apprentissage comme par exemple (l’inférence, la mémorisation, la répétition, la déduction, l’induction, etc.) et il y a des différences individuelles entre les apprenants dans le choix de ces stratégies. On peut dire que ce sont les façons inconscientes dont l’apprenant traite l’information pour apprendre.
   Et après avoir déterminé les terminologies nécessaires pour l’apprentissage, nous avons besoin de savoir quels sont les caractéristiques d’un bon apprenant voyant (valide) de façon générale et aussi d’un apprenant malvoyant ou aveugles de façon particulière car la manière suivie pendant l’apprentissage par chacune de ces deux catégories des apprenants a bien sûr quelques différences. Pour chaque enseignant qui a des élèves déficients visuels dans sa classe, ces différences sont très importantes pour qu’il puisse enseigner et expliquer ses leçons.
  Selon Naiman (Cyr Paul , 1998,25) un bon apprenant (qui utilise parfaitement les stratégies d’apprentissage dans le domaine de l’apprentissage d’une langue étrangère) possède quelques caractéristiques essentielles :

1-      Le bon apprenant adopte une approche active face à la tache d’apprentissage :
-          S’implique dans son apprentissage.
-          Recherche et exploite les occasions de faire des apprentissages.
-          Planifie ses activités.
-          Pratique la langue de diverses façons.
2-      Le bon apprenant est conscient du fait que la langue cible est un système qu’il essaie de découvrir :
-          Se réfère de façon judicieuse à sa L1 ou à une autre langue connue et fait des comparaisons pertinentes.
-           Analyse la langue cible et fait des déductions.
-          Etablit des liens des éléments nouveaux et ce qui est connu.
3-      Le bon apprenant reconnait que la langue cible est un instrument de communication :
-          Recherche des occasions de pratiquer la langue en situation naturelle.
-          Se préoccupe du sens, du but, d’un acte de communication.
-          Utilise le contexte, la situation, les gestes afin de deviner le sens des énoncés.
-          Utilise diverses stratégies compensatoires : paraphrases, gestes, mots empruntés à une autre langue connue.
4-      Le bon apprenant sait prendre en compte la dimension affective inhérente à l’apprentissage d’une L2 :
-          Adopte une attitude d’ouverture et de tolérance face à la langue cible et une certaine empathie à l’endroit de ses locuteurs.
-          Peut vivre avec l’incertitude, l’ambiguïté, un sentiment et de frustration ou de désorientation.
-          N’a pas peur du ridicule.
5-      Le bon apprenant surveille sa performance :
-          Se soucie du code linguistiques est sensible au bon usage.
-          S’informe auprès des locuteurs natifs, essaie de les imiter.
-          Se corrige.
-          Evalue ses performances.

     On a distingué les caractéristiques d’un bon apprenant valide mais, est-ce que ces caractéristiques seront les mêmes pour un apprenant mal voyant ? Et aussi pour les stratégies d’apprentissage est-ce que ce sont les mêmes chez les apprenants valides et les non-voyants ?
  Pour les personnes non-voyants ou malvoyants les enseignants doivent savoir comment donner un sens à un texte écrit quand on n’y voit pas pour qu’ils puissent aider leurs apprenants à mieux apprendre. Les chercheurs ont abordé l’amblyopie et la cécité comme une manière d’être et non comme un handicap et montré que c’était possible de comprendre bien le sens d’un texte écrit en écoutant. Un apprenant non-voyant devrait pouvoir utiliser l’équivalant d’un polycopié, c'est-à-dire un support facilement accessible dont il pourrait capter l’information sur les canaux de communication dont il dispose. Ces canaux de communication pour un malvoyant ou un non-voyant sont les sens. Pour les malvoyants et les non-voyants le goût et l’odorat sont aussi précieux dans la vie quotidienne. Par le toucher l’aveugle peut lire le Braille.   L’audition fonctionne comme chez le voyant, c'est-à-dire aussi bien sinon mieux que chez le voyant à cause d’un entrainement intense obligatoire pendant la vie quotidienne. Tous ces canaux permettent à l’apprenant aveugle de prendre er de donner du sens à l’information véhiculée par un support d’apprentissage. Pour un apprenant aveugle le support d’apprentissage est sensoriel (Marie-Jeanne De Man-De Vriendt , 2000,189) ; le support peut être composé d’un module sonore principal et d’unités périphériques qui sollicitent le toucher par exemple une synthèse en Braille. Les stratégies mises en œuvre pour capter et traiter des informations à l’audition se révèlent également primordiales.

Les classifications des stratégies d’apprentissage :
  Il y avait beaucoup d’essais pour classifier les stratégies d’apprentissage. Les psychologiques et les pédagogues ont commencé à nommer les stratégies d’apprentissage depuis les années (1975) comme Stern, Rubin et Naiman et parmi les essais les plus remarquables on peut distinguer la classification la plus connue celle d’Oxford (1990).

La typologie d’Oxford (1985-1990) (CYR, Paul  ,1998):
  On peut considérer la typologie d’Oxford comme la classification très détaillée. Oxford a défini les stratégies comme des procédures utilisés par les apprenants pour améliorer leur apprentissage ; et après un travail précis avec les enseignants de langue elle leur propose une série d’exercices afin de les faire acquérir par les apprenants et à travers les analyses Oxford a classé les stratégies en deux catégories :
A) Les stratégies d’apprentissage directes qui impliquent une manipulation de la langue cible et la mise en œuvre de processus mentaux. Oxford a subdivisé les stratégies directes en trois sortes de stratégies ; ce sont :
·         Les stratégies mnémoniques
·         Les stratégies cognitives
·         Les stratégies compensatoires

B) Les stratégies d’apprentissage indirectes qui entourent, encadrent et soutiennent l’apprentissage. Oxford les a subdivisées en trois sortes ; ce sont :
·         Les stratégies métacognitives
·         Les stratégies affectives
·         Les stratégies sociales. 

  A leur tour, ces catégories se ramifient en un certain nombre de sous catégories pour en arriver à une énumération extensive d’unités de base ou de stratégies spécifique.
  L’objectif d’Oxford n’est pas de proposer un modèle théoriquement inattaquable du rôle des stratégies dans l’apprentissage d’une langue seconde mais elle vise plutôt à sensibiliser les enseignants à l’importance des stratégies d’apprentissage d’une langue seconde et elle leur fournit des pistes pour les reconnaitre et les distinguer et enfin elle propose une série d’activités qui peuvent servir à aider les enseignants dans leurs classes de langue. 

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